Les programmes d’IA dans le cadre de processus métier
L’IA, c’est du logiciel c’est-à-dire de la procédure automatisée.
Les points de vigilance s’agissant d’IA (ceux qui permettront d’assurer des succès et de minimiser des échecs) relèvent selon nous du fait que l’IA, en tant que programme, doit être installée en interaction avec d’autres programmes sur des ordinateurs connectés.
De ceci, il résulte principalement des problèmes réels touchant à la bureaucratie, à la gestion des ressources humaines de techniciens capables et motivés, à l’accumulation de la dette technique et à la demande énergétique.
A l’opposé, les problèmes “mainstream” (transformation du travail, droits de l’homme, hallucinations etc.) sont surtout théoriques. Or lorsqu’on ne caractérise pas correctement les problèmes pratiques immédiats, on n’a aucune chance d’affronter vraiment les problèmes indirects. [1]
[1] dans ce sens, Michel Tibon-Cornillot : "Les procédures informatiques se sont mises en place sans remous, sans difficultés, dans une sorte de consensus (ou d’ignorance) alors que ces approches numériques introduisaient à bas bruit des modifications stratégiques au cœur des sociétés industrielles."
L’IA, c’est du logiciel c’est-à-dire de la procédure automatisée.
L’IA est installée comme un logiciel (qu’elle est) sur un ordinateur.
L'IA n'est pas, et ne restera pas stable dans les ordinateurs.
L’IA occasionne l’apparition de beaucoup (énormément) de données transformées, c'est-à-dire de nouvelles séquences de 0 et de 1. Ce sont des programmes qui gèrent ce qu’il adviendra de chacune de ces nouvelles séquences.
Le programme d’IA peut parfois être encodé de manière à automatiser certaines reconfigurations nécessaires à son bon fonctionnement.
L’IA générative peut écrire (sur instruction humaine) d’immenses librairies logicielles de bouts de code éventuellement fonctionnel (les briques). Mais rien ne garantit que l’on parviendra à l’intégrer à l’existant (le travail du maçon et le ciment).
L’IA, c’est du logiciel connecté, qui génère du code en plus. Dès lors, l’IA est synonyme de plus grande consommation électrique.
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