“Travail” et “IA” devraient être sérieusement spécifiés, et le périmètre rigoureusement défini, avant d’avancer la première hypothèse à ce sujet.
En plus de cela, il nous paraît très contestable d’isoler les variables dans un milieu social ouvert (en-dehors, donc, de l'espace défini de l'ordinateur). Il n’est pas douteux que l'essor de l'IA va avoir un impact conséquent sur le monde du travail… en continuité évidente avec le déploiement de l’informatique d’entreprise, et de la bureaucratie de manière plus générale, puisque le plus souvent, l’IA est intégrée comme logiciel au sein de business process.
Certains emplois seront remplacés et d'autres créés. Ce qui devrait advenir, ce n'est pas la "fin du travail" mais une adaptation globale des cadres de travail qui auront recours à l’IA. Un peu à l'image de l'essor des technologies numériques dans les différentes sphères professionnelles depuis la fin du XXe siècle.
Toutefois, la maîtrise par le professionnel de l'usage de l'IA sera une aptitude de plus en plus nécessaire dans un nombre sans cesse croissant de métiers.